Le site de la vallée de la Tardoire est caractérisé par l’élevage extensif de bovins viandes sur des prairies naturelles. Environ 50% de la zone est occupée par des prairies, qu’elles soient fauchées et/ou pâturées.
La superficie du site est de 3 149ha dont près de 1 600 ha de surface agricole utile (SAU), soit environ 50%. La SAU est composée majoritairement de prairies, sur environ 1 500 ha. Sur les 100ha restant, le maïs fourrager occupe plus d’un tiers de la surface. Pour la majeure partie des éleveurs, les cultures type maïs, triticale et autres céréales sont destinés à l’alimentation du troupeau dans le but d’atteindre l’autonomie alimentaire.
Une partie des prairies est humide, avec de nombreuses sources jaillissant dans les parcelles ce qui les rend difficilement fauchables. Ces parcelles sont essentiellement utilisées pour le pâturage, une grande partie de l’année, avec peu d’animaux à l’hectare. L’objectif des éleveurs étant d’atteindre l’autonomie alimentaire, les prairies de fauche sont très recherchées et sollicitées. Le maintien des surfaces en prairies ainsi que les pratiques de gestion par pâturages associées, sont un enjeu majeur du DOCOB.
L’élevage : (Source EDEI 2014)
L’élevage est omniprésent sur le site. La quasi-totalité des exploitations agricoles ont des bovins viandes. Une soixantaine d’exploitants sont recensés sur le territoire, dont plus d’une quarantaine sur la zone ayant leur siège d’exploitation, réparties de la manière suivante (certains éleveurs ont des exploitations mixtes) :
- 57 éleveurs bovins pour 310 vaches laitières (3 spécialisées en lait) et plus de 2 500 bovins viandes
- 4 éleveurs caprins pour un cheptel de 72 chèvres
- 500 brebis réparties sur moins de 10 exploitations agricoles
- 2 élevages porcins et 1 élevage de volailles.
Les MAE : Mesures Agro Environnementales c’est quoi ?
Ces mesures s’appliquent sur le site depuis 2011, animé par le Chambre d’agriculture. C’est un contrat d’une durée de 5 ans, que l’agriculteur souscrit en contrepartie d’une aide financière. L’objectif est multiple selon les mesures : Retard de fauche au 15 juin, diminution du pâturage, interdiction de fertilisation etc… L’objectif est d’inciter les exploitants à limiter les interventions sur les prairies à forts enjeux afin d’offrir aux espèces patrimoniales du site des zone de refuges et de reproductions saines.
- En 3 ans 2011-2012-2013: une vingtaine d’agriculteurs engagées
- Plus de 450 ha sous contrat
- 260ha en limitation de la fertilisation
- 150ha en retard de fauche et 0 ferti
- Engagement 2015
- 550ha en réduction des traitements phytosanitaires
- Environ 50% en retard de fauche et 0 azote
- Plus de 30% des prairies du site engagée